Agenda de L'Ecran Réolais



12 décembre 2008

[édito] Ce n'est pas sâââle !

Vous le savez peut-être, votre ciné chéri est en pleine crise de puberté... vous avez remarqué ?

Déjà il faut z'yeuter la nouvelle grille horaire : pour ces vacances de Noël, nous vous offrons une quinzaine de séances par semaine sur 3 ou 4 films différents ! Et on ne s'arrêtera pas là, à la rentrée le programme prend un rythme de croisière de 11 séances par semaine (ce qui nous permettra de programmer 1 film supplémentaire et donc une bonne cinquantaine en plus chaque année), et des séances plus adaptées : des horaires moins tardifs lors des soirées d'hiver, plus tôt en fin d'après-midi pour éviter d'empiéter sur la soirée, le petit nouveau qui devrait être de plus en plus régulier à l'avenir c'est le vendredi 18h15, pour se faire une toile après une semaine de boulot.

Ensuite les animations : 3 séances spéciales le mois dernier, plusieurs évènement (dont la soirée MESRINE x 2 prévue le 13 décembre) à venir, des Ciné-Débats (avec LES BUREAUX DE DIEU, GOMORRA), Cinémémoire (avec WEST SIDE STORY), séance culturelle autour de l'écrivain John Steinbeck en partenariat avec le service Culture de la Communauté de Communes du Réolais - qui nous accompagne vigoureusement dans notre développement actuel - (avec LES RAISINS DE LA COLERE de John Ford), ... il ne se passera pas un mois sans qu'il y ait au moins un évènement dans votre ciné.

Et encore après ??? Le Club Court' qui démarre à la rentrée (un forum est en chantier), un coup de jeune prévu pour la salle (rénovation de l'éclairage et du sol), l'achat d'un videoprojecteur à demeure pour vous proposer des court-métrages exclusif avant les séances, ...

Tout ça pour quoi en finalité ? Ben pour vous proposer toujours mieux pardi : plus de choix, plus de libertés, et tout ça pour un prix toujours attrayant ! Nous sommes convaincus que nous pouvons avec vous (spectateurs chéris et mignons cinéphiles ! ;D ) faire évoluer encore et encore ce lieu qui nous est cher ; plus variée sera la programmation, plus grand sera notre public, et plus nous pourrons vous proposer de films récents, savoureux, en sortie nationale, en avant-première, vous offrir finalement, du cinéma... et bien plus que du cinéma...

Elle est pas belle la vie ?


01 décembre 2008

Un nouveau site communautaire sur le ciné à découvrir !

Saluons la naissance de Cinefriends.com : un nouveau site communautaire qui permet de partager sa passion pour le ciné !

Ici on ne parle pas de réseau social ultra personnalisé ni d'un AlloCiné-like mais d'une petite caverne d'Ali Baba version Oueb' qui n'attend plus que d'être remplie de bonne infos, critiques et autres commentaires de cinéphiles. Il est possible d'y donner ses goûts ciné, de créer des quizzes (et bien sûr de participer à ceux des zautres) et même de participer au jeu du box-office : faire ses pronostics sur les entrées de la semaine à venir !

Contribuez à la réussite de Cinefriends.com, allez jeter un petit coup d'oeil et inscrivez-vous !


(beau travail Jérôme ;) )

13 novembre 2008

MESRINE x 2

MESRINE : L'INSTINCT DE MORT
MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1


Les deux films évènements à voir d'affilée
(avec un petit en-cas entre les deux)

Samedi 13 décembre à partir de 20h dans votre ciné.

Tarif spécial de 9 € pour la soirée complète !

30 octobre 2008

Wasup?

Qu'est-ce que le ciné vous concocte pour les jours, semaines, mois à venir ???
Les "dossiers de l'Ecran" sont plutôt brûlants en ce moment. Rapide tour d'horizon...

Pour les cinéastes en herbe (et même les plus expérimentés), notre Club Court-Métrage organise une grande réunion de présentation le mardi 18 novembre à 18h30 au ciné.

Pour les plus petits, venez au premier Ciné Goûtez ! de l'année voir LE BAL DES LUCIOLES mercredi 19 novembre à 15h, vous pourrez écouter l'orgue de barbarie de la Cie Colibri en deuxième partie.
La même semaine, L'Ecran Buissonnier fait sa rentrée avec LES NOUVELLES AVENTURES DE LA PETITE TAUPE, samedi 22 et dimanche 23 novembre à 15h.

Les écoliers sont servis : Cinécole 08-09 entame sa saison les lundi 24 et mardi 25 novembre avec le film LE CHEVAL DE SAINT NICOLAS.

Le premier rendez-vous d'un cycle autour de l'acteur en partenariat avec le Théâtre Temps d'M aura lieu mardi 2 décembre autour du film de Al Pacino LOOKING FOR RICHARD.

Les lycéens viennent découvrir le chef-d'œuvre de Stanley Kubrick DR. FOLAMOUR début décembre pour une séance "Histoire et Cinéma".

Plusieurs arbres de Noël seront programmés en décembre ! N'hésitez pas à nous contacter pour réserver vos séances (T. 05 56 61 25 43 ou ecran @ cinerex-lareole.com) !

Cinémémoire a démarré le 21 octobre dernier à Monségur et le premier rendez-vous réolais de cette saison 08 | 09 aura lieu mardi 13 janvier 2009 à 20h30 avec le film culte WEST SIDE STORY.

La Communauté de Communes du Réolais organise un évènement autour de l'écrivain John Steinbeck dans le courant de l'hiver. Nous préparons en ce moment-même un "Pack Steinbeck" cinéma, théâtre et littérature...

Et pleins de bonne choses sont en cours pour 2009... Ouvrez l'œil !


11 octobre 2008

[édito] De la flibuste

Les 30 septembre, 1er et 2 octobre derniers s'est réuni au Palais des Congrès de Bordeaux Lac à l'occasion du 63e Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français l'ensemble des exploitants de cinéma de l'hexagone ! Autant dire, ça faisait pas mal de monde !

On a parlé de beaucoup de choses, on a vu beaucoup de choses, entre les Kad Mérad, Catherine Deneuve, Francis Huster, Gad Elmaleh, Luc Besson, Pierre-François Martin-Laval et autres Philippe Lioret venus présenter leurs films à venir prochainement, il a beaucoup été question d'un point plutôt... brûlant : le piratage !

Pi-ra-tage. On a l'impression que ça fait bien longtemps qu'on ne nous en rebat plus les oreilles, mais là ça y est ! Il revient sur la table ! Après le capotage de la licence globale, le Ministère de la Culture a proposé la mise en exercice d'une loi "Création et Internet" qui prône la "riposte graduée" : l'adresse IP de l'internaute repérée informatiquement sur une plateforme de téléchargement est d'abord envoyée aux instances civiles et pénales qui elles-seules peuvent pourvoir à l'identification de la personne et à la recherche de ses coordonnées privées ; ensuite la "riposte graduée" intervient, l'internaute reçoit un premier mail d'avertissement lui indiquant qu'il a été repéré, s'il télécharge de nouveau du contenu illégalement un courrier recommandé avec mise en demeure lui sera adressé puis finalement, si cela n'a pas suffit à le dissuader, son foyer sera purement et simplement privé de connexion Internet (ad vitam eternam ?).

Passée cette présentation qui fait peur (ou pas...) et les questionnements qu'on peut à juste titre se poser sur la liberté informatique, on en vient au gros du sujet : les chiffres. Et là, ça fait moins rigoler... 450 000 téléchargements illégaux par jour en France et en Navarre entre novembre 2007 et juin 2008. A titre de comparaison, ce chiffre correspond à peu près à la fréquentation quotidienne moyenne des salles de cinéma françaises. Même si un film comme BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS, qui a toutefois totalisé le plus grand nombre de téléchargements illégaux, 682 000 entre mars et juin 2008, n'en a pas forcément souffert vu l'ampleur du phénomène, le cas n'est pas le même avec des films comme THE DARK KNIGHT, déjà en ligne plusieurs semaines avant sa sortie française, qui n'a finalement même pas atteint les 3 millions d'entrées alors que le succès des débuts porté par la grande qualité du film et du bouche-à-oreille laissait présager bien mieux.

Rien de va plus, les jeux ne sont pas encore faits, mais les discussions sont en cours...


[pix : PIRATES DES CARAÏBES LA MALEDICTION DU BLACK PEARL]


28 septembre 2008

On refait la com' !

C'est parti pour une petite réorganisation en bonne et due forme.

Le ciné agrandit sa couverture d'info.

Nous avons besoin d'agrandir le rayon de distribution de nos programmes pour toucher un plus large public. Toutes les bonnes volontés nous intéressent.

La distribution a lieu tous les mois, impérativement le vendredi ou samedi qui précède le début de la programmation. Le but étant de déposer des programmes dans tous les lieux ouverts au public de son rayon de distribution (commerces, salles d'attente, crèches, centres de loisirs, bars, restaurants, etc.).

Plus il y aura de distributeurs, plus le rayon de chacun sera petit, et plus ce sera pratique pour tout le monde... Et en devenant distributeur, on devient bien sûr membre de l'asso : on gagne le droit d'assister à ses réunions, de participer à l'animation du ciné (et des entrées gratuites bien méritées !).

Rendez-vous LUNDI 6 OCTOBRE à 19h à la Mairie de La Réole / Salle St Abbon pour une réunion de travail ! N'hésitez pas à vous y présenter !

25 juillet 2008

A propos des Choupinous !

Dès la rentrée, le Club Court' "La tribu des Choupinous" intègre l'association L'Ecran Réolais !

Ce club a été créé en novembre 2007 au sein du Foyer Socio-Educatif du Lycée Jean Renou à La Réole. Plusieurs autres projets et réorganisations d'équipes au lycée ayant mis entre parenthèses la possibilité d'encadrement du club au sein même de l'établissement, c'est L'Ecran Réolais qui reprend les rennes de la tribu à partir de septembre 2008.

Le club actuellement constitué de 4 "apprentis-Choupinous" a déjà réalisé un premier film "L'attente", présenté à plusieurs reprises lors de la fête de fin d'année du lycée, ainsi que le 29 juin dernier au ciné en première partie du film PHENOMENES. Une centaine de spectateurs au total a pu juger la qualité du travail fourni par ces jeunes.
La tribu a aussi pu se faire la main à l'occasion d'un partenariat avec l'association VivaCité lors du festival éponyme, via la réalisation d'un reportage vidéo complet.

Déjà quelques futurs vidéastes prennent des contacts avec la belle équipe, et il va de soi que ce club sera ouvert à toute personne intéressée par les activités liées à la production cinéma et audiovisuelle : écriture, scénario, prise d'image, réalisation, prise de son, photographie, etc.
Nous souhaitons aussi proposer aux participants différents stages au cours de l'année, encadrés par des professionnels : éducation à l'image, tournage, acting, ...

Vous allez sûrement apercevoir le sigle "LTDC - La Tribu Des Choupinous" dans nombre de vidéos ! Peut-être deviendra-t-il même un label local de création ! Le rêve !

Vidéastes, cinéastes, animateurs, professionnels en activité ou à la retraite, auteurs, créateurs, ... rendez-vous à la rentrée !

16 juillet 2008

Des internautes de plus en plus "libres"

Ce n'est pas parce-qu'on est dans le cinéma que l'on ne peut pas s'intéresser aux NTIC ! (c'est tout de même bien proche)

Un petit détour par le module de statistiques du WebCinéRex nous apprend une bien heureuse nouvelle : nos internautes se "libèrent", en atteste la part d'utilisateurs de Mozilla/FireFox grandissante depuis l'ouverture du site en 2005.

10,6 % en 2005 ; 16 % en 2006 ; 23,8 % en 2007 ; 27,2 % en 2008 (où le renard parvient même à détrôner l'infâme IE6).

Certes c'est un constat général de toute la sphère Internet... mais on a bien le droit de s'émerveiller parfois bon sang !

10 juillet 2008

Du nouveau du beau pour la rentrée...

En attendant que les blockbusters de l'été (Kung-Fu Panda, L'incroyable Hulk, The Dark Knight, Wall-E) pointent leurs nez, voici chers amis une petite prolepse(*) vers la rentrée...

Dès septembre la programmation alternative des Clins d'Oeil Cinéma redémarre en force sur toute la Gironde avec une sélection (provisoire) très alléchante : Valse avec Bashir, Entre les murs, Ezra et peut-être Les enfants de Don Quichotte et C'est dur d'être aimé par des cons... Miam.

Ensuite une grande nouveauté dans votre ciné : le cycle Cinémémoire - une sélection de 7 films du répertoire qui seront présentés par deux valeureux cinéphiles et projetés en alternance à domicile, et au Cinéma Eden à Monségur. Dans le désordre il y aura Vive le sport, L'inconnu du Nord-Express, West Side Story, Barry Lyndon, L'année dernière à Marienbad, Elle et lui et Riz Amer. Une communication commune sera éditée mi-septembre et nous réfléchissons actuellement à une offre spéciale pour ceux qui voudraient suivre le cycle en entier...

Les Ciné, Goûtez remettent eux-aussi le couvert !

Plusieurs autres opérations sont en cours d'élaboration ou de réflexion... une nouvelle participation au Festival International du Film d'Histoire de Pessac décentralisé, un cycle de films sur le thème de "l'acteur" en partenariat avec des troupes et des studios de théâtre locaux, une participation au mois du documentaire (novembre) en partenariat avec la Maison des Médias de Gironde sur Dropt et le dispositif CinéQuaDoc, ...

A suivre...

(*) ou flashforward si on veut... l'inverse de flashback ou d'analepse...

25 juin 2008

Petite sélection estivale

Une liste en images des films que l'on attend le plus pour l'été et la rentrée :






01 juin 2008

Suivez le tournage du prochain Toledano-Nakache avec CinéFeed

Jérôme de Cinefeed.com a entrepris la réalisation d'un méga reportage hebdomadaire qui suit le tournage de TELLEMENT PROCHES le prochain film de Olivier Nakache et Eric Tolédano, déjà auteurs du très sympatique JE PREFERE QU'ON RESTE AMIS et de l'inoubliable NOS JOURS HEUREUX.

Découvrez les coulisses du cinéma à travers des videos chaque semaine sur http://www.cinefeed.com/tellement-proches !

07 avril 2008

Ch'est po du brun !

On y est, Dany Boon a détrôné Gérard Oury avec 17,4 millions d'entrées au dimanche 6 avril pour Bienvenue chez les Ch'tis, contre les 17,2 millions en fin de carrière de La grande vadrouille...

Après une 5e semaine à plus de 1,3 millions d'entrées (portant le cumul mercredi dernier à 16,7 millions), les Ch'tis de Dany continuent leur marche conquérante vers les 20,8 millions du Titanic de James Cameron.
Sincèrement, avec une 6e semaine à déjà plus de 700 000 entrées au compteur (et qui peut facilement atteindre le million d'ici mardi), on ne voit pas qu'est-ce qui pourrait les en empêcher !

Peut-être même que ces Ch'tis-là vont dépasser le gros paquebot : 1 millions d'entrées en plus cette semaine, quelques 800 000 entrées (soit une perte de 20 % environ, à la louche) la semaine prochaine, et un petit rebond avec les vacances (car ce ne sont pas les succès "dans la norme" de Disco ou Les randonneurs à St Tropez qui vont faire peur à Dany, ni le timide mais pourtant si attachant Horton) ont de grandes chances d'amener le film dans les eaux calmes des 21 voire 22 millions d'entrées. Historique.

Chez nous, avec l'avant-première exceptionnelle et les 2 diffusions, notre compteur dépasse maintenant les 1500 entrées. Notre seul regret sera de ne pas avoir pu vous proposer le film sur une semaine entière début mars ; la faute aux attributions de copies qui ont tendance à délaisser un peu trop les petits cinémas...

24 février 2008

La mobilisation relayée lors des César...

A la remise du 2e César d'Honneur de sa carrière, Jeanne Moreau a pris la parole afin d'affirmer son inquiétude à l'égard de "mesures gouvernementales qui risquent d'affaiblir" le cinéma français.

La comédienne qui fêtait récemment ses 60 ans de carrière s'est fait l'écho de l'ensemble des festivals, cinémas de proximité, cinémas indépendants, ... en présentant les principaux points de la mobilisation en cours.

Baisses des subventions, attaques de la part de grands groupes privés, remise en cause de l'exception culturelle, frein à la créativité d'un art et d'une industrie que la France elle-même a mis sur pieds.

Mathieu Amalric, lauréat du César du Meilleur Acteur pour son rôle dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel, s'est manifesté au lendemain de la cérémonie pour protester contre la "censure" de laquelle il a été victime.

Ce dernier, absent pour cause de tournage, avait confié un texte à Antoine De Caunes, à lire au cas où il remporterait la distinction. Le cas échéant, quelle ne fut pas sa surprise en voyant que De Caune avait squizé la moitié de son message... Il a envoyé un mail aux Cahiers du Cinéma et à l'AFP avec, en pièce jointe, l'intégralité de son texte.

De Panama je t’envoie le texte que j’avais envoyé au dernier moment aux Césars au cas où. Et comme le cas où est arrivé, il a été lu, paraît-il très bien, par De Caunes mais.... pas jusqu’au bout.

Je n’en reviens pas. Je ne savais pas que c’était si simple que ça, la censure.

— -

Antoine, tu le lis avec hésitation et bafouillements

Oui bon ben... euh... alors là on frôle le n’importe quoi :

Lindon ; trois fois nommé, zéro compression
Darroussin ; deux fois... nada
Michel ; quatre fois comme acteur... résultat blanc

Et le pompon, Jean Pierre Marielle. Sept fois nommé !!! Et jamais la fève, même pas pour les Galettes.

Chapeau ! ... De Panama, d’où je vous fait un vrai faux-Bon...D.

L’autre vilain de Lonsdale aussi il paraît.

Enfin, mouais, mais... non ce qui fait plaisir, c’est que le Scaphandre, c’est bien la preuve qu’un acteur n’existe qu’à travers, qu’en regard de ses partenaires. Parce que qui voit-on à l’image, qui fait prendre vie au Jean-Do de fiction ?

C’est Chesnais, c’est Ecoffey, Arestrup, Watkins. Ce sont Marie-José, Olatz, Consigny penchées vers lui, vers moi, vers vous, tendres, drôles et attentives. C’est Marina en Vierge Marie, c’est Emmanuelle Seigner qui joue pas la Sainte et qui du coup donne corps, chair et souffrance à Bauby. Ta fille aussi, Emma qui carrément provoque le miracle. Et c’était Jean-Pierre Cassel, doublement.

Le Papillon c’est la preuve que, quand il y a un réalisateur, les techniciens sont des roseaux pensants. Que tout se mélange, que sur un plateau tout est dans tout, qu’on peut être, (ce joli mot), une équipe PAS technique... parce que franchement qui c’est l’Acteur quand c’est Berto, le caméraman qui fait, qui EST le regard. C’est LUI qui, par les mouvements de sa caméra crée les mouvements de la pensée de Jean-Do.

Oui, quand il y a un réalisateur... Julian.

Je pense fort à une autre équipe. Celle, médicale, de l’Hôpital Maritime de Berck-sur-Mer où on a tourné et où Bauby a passé un an et demi. Le vrai et le faux, la réalité et la fiction... on ne savait plus. D’ailleurs c’est drôle, je me souviens. Le décor de la chambre, pour avoir plus d’espace, était reconstituée dans une grande salle au rez de chaussée de l’Hôpital, la salle des fêtes. Avec au dessus de la porte, une enseigne en grosses lettres rouges : CINEMA.

Ça ne s’invente pas.

ET LÀ DE CAUNES S’ARRÊTE

Mais la salle de cinéma. Oui, la SALLE de cinéma, elle, doit pouvoir continuer à s’inventer.

"A lire à la lumière. Et à diriger sur notre nuit" Notre musique.

Insupportable "trompe l’œil" des multiplexes. Les chiffres comme seule ligne d’horizon. Aveuglement, brouillage, gavage, lavage. Et quelle solitude. Vous avez déjà parlé à quelqu’un dans un multiplexe ? Pas moi. D’ailleurs c’est impossible, ce qui compte c’est le flux. "Circulez s’il vous plaît, y’a rien à voir" . Au suivant ! bande de Brel.

Alors que le travail souterrain, patient, divers, dédié au public, aux écoles, aux rencontres que font et on envie de faire tellement d’exploitants de salle se voit de plus en plus nié aujourd’hui.

La Question humaine n’aurait par exemple jamais fait autant d’entrées sans le travail de curiosité des exploitants de province et de l’ACRIF.

Ce tissu de salles, que le monde entier nous envie, est notre cœur, nos poumons.

Sinon...

Sinon on va tous finir devant nos "home cinéma" à se tripoter la nouille...

Bons baisers de Panama...

Mathieu

Sources : lemonde.fr, cahiersducinema.com

13 février 2008

[Edito] Non, ce titre français n'est pas très très bon !

Stop !!! C'est de pire en pire : le titrage français des films étrangers que l'on savait déjà peu gaillard, décline de plus en plus... Non contents de déraper sur le respect de la propriété intellectuelle de l'auteur original, nos distributeurs affublent les œuvres de patronymes souvent longs et bien mal équilibrés...

Pour preuves 2 perles prises dans l'actualité ciné que sont les traductions de NO COUNTRY FOR OLD MEN des frères Coen (NON, CE PAYS N'EST PAS POUR LE VIEIL HOMME - on notera que le titre original a été maintenu sur l'affiche française, suivi de cette horreur lourde et mal accordée) et celle de BE KIND, REWIND de Michel Gondry (SOYEZ SYMPA, REMBOBINEZ - on remplace une expression régulière des videoclubs US par sa traduction pure et simple : est-il encore nécessaire de rappeler que traduire mot-à-mot une expression étrangère donne en général un résultat pauvre et lourdingue ? Traduisez donc "It's raining cats and dogs").

Que se passe-t-il donc dans la tête de nos distributeurs-importateurs lorsqu'un titre pareil sort de leur besace ? Il est vrai que les français sont réputés pour leur réticence aux langues étrangères, mais n'oublions pas que le cinéma reste avant tout un art, au même titre que la musique (il ne vous viendrait pas à l'idée de renommer le célèbre tube de George Benson "Give me the night" par "Donne-moi la nuit" ?), la photographie ou le théâtre, et que le titre des œuvres reste, d'une part, le choix de leurs auteurs, et d'autre, indissociable de l'œuvre elle-même (en théorie).

Citons le titre de l'avant-dernier film de Mike Nichols, CLOSER, rebaptisé juste avant sa sortie ENTRE ADULTES CONSENTANTS, puis finalement (de la même façon que NO COUNTRY FOR OLD MEN) conservé sur l'affiche : certes, ce titre français n'était pas déplorable, mais CLOSER veut littéralement dire "plus près" (au sens de la proximité humaine, et dans le contexte, amoureuse et/ou sexuelle) et adoptait une dimension plus suggestive que démonstrative, au même instant où ENTRE ADULTES CONSENTANT sous-entendait l'argument "on est des adultes, on fait c'qu'on veut avec nos p'tits corps". Moins fin...
Citons dans des registres différents MEIN FÜHRER (à venir) qui deviendra MON FÜHRER (quel intérêt ?), THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS (mot-à-mot "Le cauchemar d'avant Noël") qui devient L'ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK, DEATH PROOF qui se change en BOULEVARD DE LA MORT, ...

Devant la déferlante de sorties, de noms et de thèmes adjacents, ne serait-il pas dans l'intérêt des promoteurs de films que de préserver une certaine originalité dans le titre des œuvres, qui reste la principale accroche pour le spectateur ? Sinon de conserver le titre original...

05 février 2008

Appel à la mobilisation des cinémas

De manière tout-à-fait exceptionnelle, le CinéRex fermera ses portes le vendredi 22 janvier, jour de la remises des Césars du Cinéma français.
Nous participons à une soirée nationale de mobilisation qui vise à dénoncer le désengagement progressif de l'Etat en matière d'action culturelle cinématographique.

LES FAITS

Vendredi 11 janvier 2008, au cinéma Saint-André-des-Arts à Paris, de très nombreuses structures professionnelles, associations, réalisateurs, acteurs, enseignants... étaient mobilisés pour demander aux pouvoirs publics le maintien des crédits des Directions Régionales des Affaires Culturelles destinés à l’action culturelle cinématographique. Christine Albanel, Ministre de la Culture, a assuré ces structures du maintien de l’enveloppe de 5 millions d’euros correspondant aux crédits “cinéma”. Mais l’ensemble des actions suscitées est financé également par d’autres lignes administratives (transmission des savoirs, pratique artistique, patrimoine, ...) qui sont soumises à de fortes baisses annoncées.

La proposition de l’enveloppe CNC attribuée à l’Agence pour le Développement Régionale du Cinéma pour le tirage des copies destinées à la petite exploitation est en baisse très significative, passant de 1750 à 1600 copies pour l’année.

Depuis quelques mois, plusieurs grands opérateurs de l’exploitation mènent une campagne juridique et médiatique à l’encontre de projets de cinéma à dominante culturelle, à l’initiative de cinémas municipaux ou privés. Le motif de ces attaques est celui de la concurrence déloyale. Ce discours discriminatoire à l’encontre d’une grande partie de l’exploitation est aujourd’hui abondamment relayé par la presse professionnelle ainsi que par la Fédération Nationale des Cinémas Français.

La mise en place de la diffusion numérique est imminente. Certaines modèles économiques proposés pénalisent la petite exploitation. Dans ce contexte de mutation, la solidarité entre tous les acteurs est indispensable.

LES PRINCIPES

Avec une production annuelle de 200 films, un parc de cinémas de plus de 2000 établissements répartis sur tout le territoire, et une fréquentation annuelle supérieure à 170 millions d'entrées, le cinéma français est perçu comme un modèle pour nos voisins européens.
Ce modèle repose sur quatre principes essentiels.
Le principe de l'exception culturelle qui légitime l'intervention des pouvoirs publics à tous les niveaux de la chaîne du cinéma, de la production à la diffusion.
Le principe de la solidarité entre tous les acteurs du secteur, à travers le système du fond de soutien à l'industrie cinématographique.
Le principe de la défense du cinéma comme outil culturel d'aménagement du territoire et de cohésion sociale, illustrée notamment par l'action de l'Agence pour le développement régional du cinéma (l'ADRC) et qui légitime l'action des collectivités territoriales.
Enfin le principe de l'éducation au cinéma et de la recherche de nouveaux talents.

UNE MOBILISATION ?

Face à ces principes fondamentaux, on tend à opposer celui de la libre concurrence. Au nom de la libre concurrence, on peut remettre en cause l’accès aux films des cinémas aidés, favoriser les multiplexes par rapport aux cinémas plus modestes vu leur capacité d'accueil, légitimer l'utilisation des cartes illimitées (qui font baisser de façon drastique le prix moyen du billet et donc l'argent rétribué aux ayant-droits ainsi que l'apport au fond de soutien) en négligeant les politiques tarifaires des salles de proximité qui visent à satisfaire à la fois le spectateur, le créateur et les intermédiaires (distributeur, producteur, ...), etc.

LES OBJECTIFS

Il s’agit d’alerter à la fois les pouvoirs publics, les élus locaux, la presse, le public et l’ensemble de la profession cinéma sur la nécessité de préserver les aides à l’action culturelle cinématographique tout en défendant les principes d’une politique volontariste pour le cinéma basée sur l’exception culturelle et l’aménagement du territoire.
Le développement culturel du cinéma en France est un pari politique avant tout, qui se doit d'être soutenu sinon promu par les collectivités locales (Mairies, Communautés de Communes en priorité).

Pour tout complément d’information
http://cinema-diversite-culturelle.blogspot.com/

13 janvier 2008

Deux coups de coeur chez Fox Searchlight !

Jeudi dernier avait lieu à Bordeaux la journée Fox Searchlight (le label "auteur" de la 20th Century Fox qui nous a déjà ravis les yeux et les oreilles avec SIDEWAYS et LITTLE MISS SUNSHINE) durant laquelle nous ont été présentés 2 excellents films à venir dans le courant de l'hiver...

Le premier : JUNO réalisé par Jason Reitman (THANK YOU FOR SMOKING) et écrit par Diablo Cody.


Juno, 16 ans, n'est pas une fille comme les autres. Amatrice de vieux rock et de films d'horreur, elle décide un soir de coucher avec son partenaire de travaux pratiques... Lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte de ce dernier, démarre un parcours du combattant auquel elle n'avait pas songé. Effrayée à l'idée d'avorter, elle doit d'abord annoncer la nouvelle à son père, trouver des parents adoptifs, gérer les relations avec Paulie, le vrai père, ... Le tout en continuant à aller au lycée...
Une comédie attachante, très finement menée et impeccablement jouée en salles à partir du 6 février.
Pour voir la bande-annonce (en VO of course) c'est ici !

Le second : THE DARJEELING LIMITED (A BORD DU DARJEELING LIMITED) réalisé par Wes Anderson (LA FAMILLE TENNENBAUM, LA VIE AQUATIQUE) et écrit par lui-même, Roman Coppola (CQ) et Jason Schwartzman.


Trois frères séparés depuis l'enterrement de leur père un an plus tôt se retrouvent en Inde par l'entremise de l'un deux, tout juste sorti d'un très grave accident de la route, afin de réaliser un "voyage spirituel" et en option, retrouver leur mère...
Un film génial, pas d'autre mot, introduit par le très bon court-métrage HOTEL CHEVALIER (qui met en scène la rupture amoureuse d'un des trois frères dans un grand hotel parisien). Dans le pur style Wes Anderson, toutefois moins décalé que LA VIE AQUATIQUE, servi par des acteurs au top et une bande originale comme toujours efficace. Un film qui fait du bien, à partir du 19 mars dans les salles.
La bande-annonce (en VO non sous-titrée... le distributeur n'a pas encore mis en ligne d'autres versions) :


12 janvier 2008

Des chiffres en hausse !

Le Ciné Rex comptabilise en 2007 une nouvelle hausse de fréquentation en atteignant le chiffre de 13 799 entrées, soit une augmentation d'environ 5 % par rapport à 2006 et ses 13 146 entrées, et le meilleur score réalisé sur les 10 dernières années.

Nous inversons donc la tendance nationale puisque la fréquentation des salles françaises a subi cette année un recul d'environ 5,5 % par rapport à 2006, selon les dernières estimations du CNC.
En cause principalement les nombreux échecs ou carrières en demi-teinte depuis la rentrée de septembre, pour des films qui laissaient présager de bien meilleurs scores : MR. BROOKS, L'ENNEMI INTIME, SA MAJESTE MINOR, MICHAEL CLAYTON, ... un flot de flops en tous genres pour des films qui sont restés dans l'ombre la plus totale (KING OF CALIFORNIA, WAITRESS, ...) et quelques trop rares succès comme LE COEUR DES HOMMES 2 ou UN SECRET.
Les salles évitent toutefois la casse grâce à 3 films de cette fin d'année : A LA CROISEE DES MONDES - LA BOUSSOLE D'OR, JE SUIS UNE LEGENDE et l'inattendu IL ETAIT UNE FOIS, suivis de près par LE RENARD ET L'ENFANT, seul succès français des fêtes.

L'augmentation régulière du nombre d'entrées depuis 2004 nous prouve que le Cinéma retrouve petit à petit une place importante en Réolais, d'autant plus que nous avons stabilisé le nombre de nos séances par rapport à l'année dernière : le public est donc plus fédéré autour de la programmation de son cinéma.

Quelques chiffres supplémentaires :
- Fréquentations : 11 613 en 2004, 11 738 en 2005, 13 146 en 2006, 13 799 en 2007 ;
- Pourcentages de variation de la fréquentation : + 1 % entre 2004 et 2005, + 12 % entre 2005 et 2006 et + 5 % entre 2006 et 2007 ;
- Pourcentage de variation de la fréquentation de 2004 à 2007 : + 19 %.

02 janvier 2008

La crise (suite)

Comme le dit François Aymé, directeur du Cinéma Jean Eustache de Pessac, dans sa lettre-droit de réponse aux écrits d'Utopia l'exploitation cinématographique française est de moins en moins rentable...

Nous l'avions bien remarqué ! Le Ciné Rex réalisait en moyenne 12 000 entrées annuelles dans les années 90 avec 3 ou 4 séances hebdomadaires (exclusivement le week-end) sur un seul film souvent sorti en salles depuis plus de 4 semaines. Depuis la rénovation et la réouverture en 2002, le chiffre annuel de fréquentation est sensiblement le même : entre 11 000 et 12 000 entrées de 2003 à 2005, environ 13 500 en 2006 et 2007, mais moyennant 8 à 10 séances hebdomadaires sur 2 à 4 films, dont un dépassant rarement la 4ème semaine d'exploitation... Si on fait la proportion, on arrive à une perte de rentabilité d'environ 65 % depuis 2000 !!!

A plus grande échelle, certes la fréquentation actuelle dépasse régulièrement les chiffre d'il y a 10 ans, mais le parc de salles n'est toutefois pas le même (une grosse centaine de multiplexes en plus, notamment). Nul besoin de préciser les données d'aujourd'hui, toutes présentes dans les articles liés du premier paragraphe.

Quel est donc l'objet de cette guerre qui fait rage ??? Les salles de proximité tout simplement, qui menacent de faire de l'ombre aux grands indépendants. Sic. UGC et MK2 attaquent le projet Mélies de Montreuil (extension d'un cinéma de proximité), Utopia Bordeaux remet en question les aides publiques perçues par le Jean Eustache à Pessac, Pessac rétorque invoquant le principe de mixité sociale, ... Comment s'y retrouver, qui a raison, qui a tort ?
Non seulement les cinémas de proximité sont aujourd'hui d'une rentabilité à faire pâlir un tic-tac menthe, mais en plus ils seraient de simples pompes à fric du contribuable, infoutues de choisir leurs lignes de conduite et piochant leur contenu là où l'air est le plus respirable. C'est sûr que, présenté comme ça, ça tâche.

Et le spectateur dans tout ça ? Comme il est dit à juste titre dans le blog d'Utopia : il va là où les films qu'il désire voir sont joués, au moment et au(x) prix où il désire en profiter. Là où se trouve, en d'autres termes, le cinéma qu'il aime.
Même si Utopia nuance (bien justement) ses propos, dans la caricature les cinémas de proximité (publiquement soutenus) entreraient dans un processus beaucoup plus légitime en s'alliant à ses propres lignes de programmation : Art&Essai en force, VO uniquement, 0% commercial.
Dès lors, UGC devrait s'aligner lui-aussi en abandonnant l'exploitation des films Art&Essai dans ses multiplexes.
Résultat : un parc de salles de proximité toutes typées Art&Essai, et des multiplexes "tout commercial-tout ludique" uniquement en métropole. Lorsqu'on voudra découvrir le nouveau David Lynch, on pourra courrir dans son ciné local, mais lorsque Les Bronzés 4 sortira, il ne restera pas d'autre choix que de programmer une escapade à Bordeaux, Libourne, La Teste, ...

Que l'on apprécie ou non l'un ou l'autre des genres, cette solution ne peut satisfaire personne.

L'idée n'étant pas du tout d'encenser ou de taper sur Utopia ou notre collègue de travail le Jean Eustache, qui font partie comme nous des défenseurs (plus ou moins libres) d'un cinéma de qualité, nous préférons nous attarder sur la constatation.

UGC, créateur de la carte illimitée qui causa, cause et causera encore bien des remous dans les sphères du cinéma hexagonal, s'enorgueilli de proposer à son public en complément de sa programmation VIP une sélection de films Art&Essai (qui passent par conséquent sous le nez d'Utopia). Utopia avec sa programmation 100% A&E totalise des chiffres très corrects, défend bec et ongle le cinéma d'auteur, alternatif et de qualité, perçoit de la part de la commission A&E du CNC une aide sélective record (68 000 €), a obtenu (des pouvoirs publics) l'exonération d'une partie de ses taxes professionnelles. Le Jean Eustache propose une programmation à la louche 2/3 Art&Essai 1/3 grand public, dispose d'importantes subventions publiques de part son statut (associatif) sa situation géographique (CUB) et sa politique culturelle (nombreux dispositifs d'éducation à l'image et au cinéma, centre névralgique du réseau des cinémas de proximité en Gironde, nombreuses animations pour tous les publics), est rattaché directement à la ville de Pessac, dispose grâce à son poids en fréquentation d'un choix de films récents très confortable. Les autres cinémas de proximité de la Gironde s'efforcent de proposer une programmation qui s'adapte avant tout aux goûts des spectateurs concernés, perçoivent des subventions souvent toutes modérées de la part des collectivités (qui ont d'autres points dans leurs lignes budgétaires "culture" déjà bien minces), dépendent pour la plupart du catalogue de films proposé par leurs programmateurs (dépendant eux-aussi du bon-vouloir des distributeurs d'éparpiller leurs copies hors-métropole) avec de plus en plus de problèmes d'accès aux copies (sorties nationales quasi inexistantes, films Art&Essai déjà exploités), galèrent à travailler dans un milieu toujours plus ingrat et ultra-professionnel avec des mi-temps, des contrats aidés et souvent des bénévoles (votre serviteur), et un milieu qui donne de moins en moins la chance aux petites salles qui malgré le nombre réduit de séances hebdomadaire possible peuvent tout-à-fait engendrer des résultats honorables s'ils ont les moyens d'appliquer la politique de programmation et d'animation qu'ils jugent la meilleure.

Que l'on ne se trompe pas de valeurs... Ce n'est ni le privé contre le public, ni le commercial contre le culturel, mais la juxtaposition dans un système diversifié d'accès à la culture cinématographique de 3 concepts d'exploitation différents : celui où on retrouve le billet au centre de l'échiquier, celui où est placé le film en étendard, et celui où le spectateur dispose de l'espace.